Nous avons repris l’avion à Athènes pour rentrer à Brest via CDG sans le moindre problème. Maintenant nous aussi allons hiverner, mais en Bretagne. Sauf aléa, RV l’année prochaine!
Mardi 22 septembre / Naupacte – Halkida (île d’Eubée)
Nous passons à proximité de notre mouillage de Trizonia (avec Leslie et Bill), puis d’un petit port caché dans une sorte de fjord, Galaxidi et Itea, avant de quitter le bord de mer pour monter dans la montagne. Pas d’arrêt à Delphes mais au monastère d’Ossios Loukas, le temps d’admirer son architecture. Nous nous installons dans un hôtel proche d’Halkida sur l’île d’Eubée.
Lundi 21 septembre / Marina Cleopatra, Preveza – Naupacte
Nous sommes second à nous présenter au travel-lift (devant une longue file d’autres voiliers). Les sangles sont passées sous la coque et bientôt Heolia quitte l’eau pour les airs. Il est nettoyé au karcher, puis placé sur une remorque et emporté à son emplacement d’hivernage, en bonne compagnie. Nous mettons les housses, rangeons pare-battage, amarres etc. et disons à Heolia d’être sage en attendant notre retour…. Direction Athènes par le nord du golfe de Patras (nous ne prenons pas le pont) et le golfe de Corinthe. Nous nous arrêtons peu après à Naupacte. Balade à pieds jusqu’au mignon petit port fortifié où des couples de mariés se font prendre en photo. Dîner au restaurant et retour de nuit à l’hôtel.
Suite de la préparation du bateau et nous traversons le bras de mer qui sépare la marina de Preveza de la marina Cleopatra (de Preveza aussi), mais sur le trottoir d’en face. Fort courant au niveau de la station de carburant et de toute la marina et de ses pontons flottants. Dernière nuit à bord, cette saison 🙁
Bye Preveza marina
Hello marina Cleopatra
Samedi 19 septembre / Preveza
La presse internationale fait le bilan du cyclone Ianos (« medicane »: ouragan méditerranéen). Il a frappé très fort les îles de Zakinthos, Ithaque et Lefkas. Les vents y ont sévi à plus de 200 km/h (force 10 à 11 Beaufort). Des lignes électriques ont été coupées, des routes fermées, des maisons endommagées, des plages dévastées, etc. Des pluies diluviennes se sont déversées (186 mm en 32 heures). Un voilier suisse a été emporté et jeté sur un rivage rocheux. Ses deux occupants ont réussi à se sauver. De nombreux autres bateaux ont été endommagés voire coulés. Nous sommes très contents qu’il n’y ait pas eu de place pour nous à Lefkas mercredi et que nous ayons dû poursuivre jusqu’à Preveza. Ici, en marge du cyclone, vent et pluie ont été bien moins violents et nous n’avons subi aucun dégât. Retour du soleil l’après-midi et balade dans Preveza.
Infos locales
Pluie et vent
Retour du soleil
Coupe rose pour moi, bleue pour Emile!
Marina Cleopatra, de l’autre côté du bras de mer
Vendredi 18 septembre / Preveza
Passage du cyclone « Ianos » sur les îles ioniennes. Preveza, au nord se trouve juste en marge de la tourmente.
Les prévisions météo se confirment . Le cyclone « Ianos » sur les îles ioniennes vendredi matin.
Jeudi 17 septembre / Preveza
Journée de préparation du bateau en vue du gros coup de vent annoncé. On rentre l’annexe dans le coffre avec l’aide d’un français du ponton (il faudrait un chausse-pied tant c’est serré). On tire sur la pendille et on renforce l’amarrage. On range l’extérieur et on rentre tout ce qui peut l’être. A midi la pluie arrive et on voit s’activer les plaisanciers en Kways ou sacs poubelles percés pour la tête et les bras. Le vent se lève. Les prévis météo annoncent le pic pour demain matin.
Mercredi 16 septembre / Fiskardos (île de Céphalinie) – Preveza
Le plongeur règle notre problème de bout autour du safran en quelques secondes et nous partons de Fiskardos pour Lefkas. En route beaucoup de voiliers convergent vers cet abri, car un gros coup de vent est annoncé. Mais il n’y a pas de place disponible pour nous. Nous passons le chenal et le pont tournant et continuons donc jusqu’à Preveza. Là nous trouvons refuge comme une flopée de voiliers devant et derrière nous. Sur notre ponton, tout les équipages, dont plusieurs français, sont venus se mettre à l’abri et chacun s’affaire à préparer son bateau dans la bonne humeur et l’entraide. Un minou s’installe en face d’Heolia et nous tient une longue discussion. Nous sortons l’annexe de l’eau et la rinçons. Demain matin on la rangera dans le coffre arrière. Dessalage aussi pour Heolia.
Le plongeur
Au revoir Fiskardos
tes jolies maisons
et ton phare
Le long de l’île de Lefkas
Marina de Lefkas
La lagune séparée du chenal par un petit talus
File d’attente désordonnée
La forteresse et le phare
Sortie du chenal les uns derrière les autres
Gentil accueil à Preveza
Notre programme précédent nous plaçait en plein dans l’oeil de « Ianos » vendredi. A Preveza on espère y échapper
Mardi 15 septembre / Sami (île de Céphalonie) – Fiskardos (île de Céphalonie)
Petite navigation entre la côtes verdoyante de Céphalonie et la côte ouest d’Itaque. Nous rejoignons le petit « St Tropez » local: Fiskardos. Heureusement, nous arrivons de bonne heure et avons la chance d’y trouver le seul emplacement libre. Derrière nous les voiliers entrent et ressortent déçus. Petit problème, le bout d’une bouée de mouillage accrochée au bateau voisin s’est glissé sous le safran d’Heolia. Nous passons un bon moment à essayer de le retirer, en vain. Mais le club de plongée voisin se manifeste en la personne de son gérant, un breton. Un de ses plongeurs passera demain matin. Rassurés, nous partons marcher jusqu’au phare byzantin et aux ruines d’une église normande (des envahisseurs divers et variés se sont succédés dans ces îles). Le soir, un restaurant voisin diffuse des tubes à plein volume, repris en choeur par la « faune » attablée. Autant profiter de la fraîcheur du soir pour faire une petite promenade dans les charmantes petites rues adjacentes.
Céphalonie
Ithaque et plein de voiliers
Amarrés en face de « La vie en Rose »
Quai plein comme une huitre
Ceux qui n’ont pas eu de place au quai
Le phare byzantin
Ruines de l’église normande
La tentation est partout
Promenade du soir
Lundi 14 septembre / Zakinthos – Sami (île de Céphalonie)
Au revoir Zakinthos. La mer est agitée au départ. Je reçois une bonne douche salée en allant récupérer la télécommande du guindeau. Nous zappons les « blue caves », la « plage du naufrage » et le petit port mal protégé d’Agios Nikolaos. La mer se calme ensuite au large de Céphalonie. Nous longeons ses côtes verdoyantes jusqu’à Sami, le petit port que nous avions déjà visité. Moins de voiliers sont à quai et l’employé du port est plus relax qu’à notre dernier passage. Nous dînons très bien, chez Taka Taka Mam, recommandé par le Routard.
Nous avions prévu de continuer notre progression vers le nord. Mais nous sommes restés dans le port de Zakinthos, à bord du bateau, à nous remettre d’une sorte d’intoxication alimentaire vraisemblablement due à l’eau du réservoir prise à Katakolo et utilisée pour le thé du matin et les petits cafés d’Emile.
Fin d’une nuit… mémorable….
Samedi 12 septembre / Zakinthos
Journée lessive, bain…. farniente.
Vendredi 11 septembre / Katakolo – Zakinthos
Nous quittons Katakolo et le Péloponnèse pour rejoindre l’île de Zakinthos. Bain de mer au sud de l’île, puis nous nous installons dans le port de la ville de Zakinthos où les employés du port nous reconnaissent. Balade photos puis second bain de l’autre côté de la digue, avec les petits poissons habituels. Dîner italien sur la grande place.
Le quai de Katalolo
Bye Katakolo
et tes paquebots
Pêche au filet
Zakinthos
Baignade autour du bateau
Ville de Zakinthos
Entrée du port
Bain de l’autre côté de la jetée
Pas la foule
Grande place
Jeudi 10 septembre / Kyparyssia – Katakolo
Nous avons le bonheur de recevoir la visite d’un groupe de dauphins, durant notre traversée. Mais ils restent à distance, vraisemblablement occupés à chasser ou à se rendre à un RV important. Trois immenses paquebots balisent le port de Katakolo. Aucun passager ne parcourt la petite ville. Les seuls touristes semblent être nos voisins sur quelques voiliers allemands et autrichiens. Bain à la plage voisine et promenade du soir pour voir les illuminations de « Mein Schiff » et des lieux de culte locaux.
Coucou les dauphins
Désolés on est pressés…
Facile de trouver le port
Garé dehors
Garés dedans
Message à la population
Petites et grandes illuminations
Mercredi 9 septembre / Koroni – Kyparyssia
Nous partons avant le lever du soleil et assistons à son arrivée. Nouvelle grande journée de navigation toujours avec la houle. Vive le scotch pour tout arrimer dans l’habitacle. Nous disons bonjour à Methoni et à sa tour turque au passage et sommes très contents d’atteindre Kyparyssia pour nous mettre à l’abri et arrêter de nous faire balloter. La chaleur est écrasante, 35°C à l’ombre. Nous avons déjà nos habitudes ici, glace puis courses dans la rue principale. Petit resto avec splendide coucher de soleil.
Koroni
au lever du jour
Réglage des voiles
Plaine fertile
Serres
Methoni, la tour turque
Vive le scotch
Tiens! la machine à café
Tiens! la porte
Du vent dans les voiles
Kyparyssia… ouf!
Les pêcheurs ont chaud
Hello you!
Hibiscus arborescent
Mardi 8 septembre / Elafonisios – Koroni
Le retour est amorcé, vers Preveza où Heolia va hiverner. Après le petit bain du matin, nous mettons le cap sur Koroni. Grande journée de navigation le long des côtes pelées du Péloponnèse. A Koroni, sur le fond d’algues, on doit s’y reprendre à plusieurs reprise pour assurer un bon ancrage, face aux restaurants et sous la garde de la citadelle. Nuit calme interrompue à 5 heures du matin par les cloches et la houle.
Le calme de l’aurore
Et le meilleur bain
Au revoir Elafonisos, on reviendra!
Une risée à l’horizon
Forteresse de Koroni
Koroni
Koroni by night
La nuit tombe dès vingt heures
Lundi 7 septembre / Monemvasia – île d’Elafonisos
Le séjour à bord de Leslie et Bill se termine. Ils prennent le car pour Athènes de bonne heure et dans la foulée, je lève l’ancre (c’est mon boulot) le coeur un peu serré. Petit coup d’oeil au passage à Kastro dans la lumière du soleil levant. Bon vent et bonne voile pour le départ. Au niveau du Cap Maleas vent et mer nous malmènent un peu. L’annexe passe quelques tonneaux mais continue de suivre. Quand nous entrons dans la baie de notre RV sur l’île d’Elafonisos, le calme revient et nous jetons l’ancre dans l’eau turquoise face à la plage de sable. Emile retrouve ici un ancien copain de l’école d’ingénieurs ESEO d’Angers, Jean-Paul Gabillet et son épouse Elizabeth. Ils ont construit une chouette maison il y a vingt ans et planté oliviers et figuiers dans leur grand jardin. JP parle grec, ils connaissent tout le monde et sont connus de tous. Arrivés vers 14h00, nous déjeunons sur la plage, visitons leur maison, faisons le tour de l’île en voiture et dînons sur le petit port, dans un restaurant grec typique de qualité. Merci beaucoup pour votre hospitalité! Retour un peu rock and roll, de nuit au bateau avec l’annexe. La lune était en retard mais heureusement suppléée par notre projecteur de bord.
Fin de la croisière pour Leslie et Bill… see you soon!
Au revoir Monemvasa
Petit village niché dans la montagne
Phare du cap Maleas
Monastère desservi par….un sentier pour les chèvres
Fin du convoyage d’Heolia par Christophe et Jules qui arrivent à Kalamata le 22 juillet à midi.
Rinçage de la girouette et du mât
Ils cherchent aussi avec Emile le meilleur endroit où installer l’annexe.
Non, pas à l’avant du bateauPlutôt à l’arrière sur les bossoirs décalés sur le côté pour donner accès à la passerelle
Christophe et Jules sont rentrés en France. Emile et moi avons pris entière possession d’Heolia. Il reste quelques petits points à régler avant de partir de Kalamata. En attendant, nous explorons les plages environnantes. L’eau est à 26°C…. chic, chic, chic!
Dimanche 26 juillet Tous les habitants de Kalamata ont déserté la ville pour se presser le long du littoral dans les petits restaurants et sur les plages. Nous partons en voiture dans la montagne à l’Est de la ville, puis redescendons vers la côte au travers des oliveraies jusqu’à Kitries. Nous nous installons à une terrasse de café/restaurant à l’ombre, au bord d’une petite plage de galets. Nous goûtons tous les deux à l’eau limpide et tranquille. C’est doux-divin! Nous reviendrons une autre fois pour le restaurant dont l’odeur de calamar grillé nous a alléchés.