Du lundi 4 au mercredi 6 juillet / Ajaccio
Pause à Ajaccio quelques jours pour bricoler dans le bateau notamment. Balades et tour de petit train dans la vieille ville pour voir les monuments dédiés à Napoléon Bonaparte, bien sûr! Port très bruyant la nuit et fournaise le jour. Pas la meilleure escale à notre actif.

Jeudi 7 juillet / Ajaccio
Excursion dans la montagne, vers trois villages indiqués dans notre guide, comme étant particulièrement intéressants. Le premier était Tolla, sur une petite route en blanc sur la carte. Route étroite, tortueuse, toute rapiécée, et par endroit pas loin de s’effondrer dans le ravin. Mais au détour d’un virage, très beau point de vue sur Tolla et le lac artificiel d’EDF. Nous avons poursuivi la route jusqu’au village, avec l’intention d’y déjeuner. Nous avons visiblement réveillé le restaurateur du village, qui ne savait pas trop ce qu’il avait en stock et pourrait cuisine. Nous avons poursuivi notre route 
jusqu’à Bastelica, Maisons en pierre, couleur naturelle, des fleurs, là où elle s’entêtent à pousser, quelques sculptures sur les portes….. et un restaurant « Chez Paul », super bien fléché. Nous avons décidé d’y déjeuner en terrasse panoramique, avec grande vue sur le village et la montagne environnante. Le plat du jour: énorme et succulente souris d’agneau suivie d’une mousse de châtaignes en dessert, pas très diététique, mais très bonne adresse. Nous avons poussé jusqu’à Bocognano. Un peu décevant, après tous les petits villages italiens regorgeant de couleurs que nous avons vu dernièrement. Il vaudrait mieux commencer par la Corse et passer à l’Italie du nord ensuite.

Vendredi 8 juillet / Ajaccio
Le matin, nous sommes partis en direction de l’ouest d’Ajaccio et son cimetière marin. Les tombes y sont monumentales et forment comme une petite cité, particulièrement « calme », ce qui est un peu normal 🙂 mais avec la musique nocturne du port, on peut tout craindre. Dans la banlieue ouest d’Ajaccio fleurissent des milliers de lauriers roses (rouges et blancs aussi) et de belles maisons. C’est le quartier chic, avec quelques belles plages et des restaurants en pagaille. Nous avons poussé jusqu’au bout de la route, face aux îles Sanguinaires (vues depuis la terre cette fois).
Nous nous sommes dirigés ensuite vers le nord et Calcatoggio puis Tiuccia en bord de mer, où nous avons déjeuné, très bien d’une énorme « marmite du pêcheur » au restaurant les « Gourmandises ». Nous avons ensuite continué jusqu’à Sagone, sa tour génoise et ses plages aux eaux turquoises et bleu marine, bordées d’écume blanche. Drapeau rouge/jaune, baignade dangereuse, mais panorama magnifique.
Nous sommes rentrés au bateau pour commencer à ranger et préparer notre départ pour Brest, où nous resterons trois semaine « au frais » espérons-nous. Heolia va rester à son emplacement actuel, et Frank un employé du port viendra surveiller ses amarres régulièrement. Il est passé en fin de journée pour prendre contact et passer une seconde pendille.

Samedi 9 juillet / Ajaccio – Brest

Une fois le bateau préparé, il nous restait du temps avant de nous rendre à l’aéroport pour notre vol direct vers Brest. Nous avons profité de cet interlude supplémentaire pour aller explorer le sud du golfe d’Ajaccio, Porticcio, la Pointe d’Isolella et Portigliolo. Après une courte zone peu esthétique à la sortie d’Ajaccio, la baie redevient agréable avec profusion de fleurs, petites plages, criques découpées et rochers aux formes diverses et variées. Nous avons particulièrement admiré la Pointe d’Isolella et sa tour génoise. Les rochers arrondis ressemblent à un troupeau de monstres marins figés dans leur sommeil et font penser à ceux de Brignogan. La tour est très bien conservée ou bien rénovée. Puis, nous avons dû laisser ces sites splendides pour regagner l’aéroport. Cette fois, c’est l’entracte pour de bon.

« ENTR’ACTE »
Reprise du récit de nos pérégrinations le 30 juillet prochain.