août 2020 - Heolia

Semaine du 24 au 30 août

On 25 août 2020

Lundi 24 août / Messolonghi – Trizonia

On se répartit les tâches, les gars préparent le bateau, les filles font l’avitaillement. Mais la voiture de location refuse de démarrer. Le loueur nous emmène au supermarché et nous prenons un taxi pour le retour. On peut larguer les amarres à l’heure prévue (10:00). Nous suivons le canal pour sortir de la lagune, puis mettons le cap sur Patras et son pont. Cette fois nous passons dessous, après avoir contacté les autorités et obtenu leur accord. Nous quittons le golfe de Patras pour entrer dans le golfe de Corinthe. La côte sud, où court l’autoroute empruntée la veille est très verdoyante. La côte nord est plus élevée, escarpée et sèche. Nous nous en rapprochons et contournons la petite île de Trizonia pour nous abriter dans sa marina pour la nuit. Bain sublime en eau fraîche et claire sous l’église et son cimetière. Attention à la colonie d’oursins. Diner dans l’un des restaurants du petit port, où s’active la navette qui relie le continent en un va-et-vient incessant, puis balade digestive nocturne.

Mardi 25 août / Trizonia – Itea

En route pour longer la côte nord du golfe de Corinthe jusqu’à Itea. Nous découvrons cette charmante petite ville très verdoyante et fleurie. Courses et glaces sur le front de mer. Coucher de soleil spectaculaire.

Mercredi 26 août / Itea & Delphes

Le bateau reste à quai pendant que nous prenons le bus local pour nous rendre à Delphes, le « nombril du monde ». Visite au temple d’Apollon, au théâtre et au stade, tout en haut du site (il faut le mériter avec cette chaleur). Ce lieu magnifique était jadis notamment habité par l’oracle, que les puissants venaient consulter de très loin.

Jeudi 27 août / Itea – Kiato

Avant de quitter Itea, nous offrons un reste de thon à un chaton errant qui n’en croit pas ses yeux. Nous nous rapprochons du canal de Corinthe. Avant de nous amarrer à Kiato, nous tentons un mouillage pour nous baigner, mais la mer regorge de méduses et nous passons notre chemin. Kiato ne se révèle pas l’escale rêvée. Sur le quai, ni eau ni électricité, tout juste de quoi s’amarrer, une famille de mendiants insistants et une minuscule plage, derrière les poubelles, où Emile arrive à se baigner sans se frotter aux méduses. Le point positif: nous serons près de l’entrée du canal demain matin.

Vendredi 28 août / Kiato – Korfos

Cap sur le canal de Corinthe. Les autorités nous nous font dépêcher pour y entrer et le pont se ferme juste derrière nous. Le canal long de 6 km et large de 24 m se révèle très impressionnant. Nous avançons entre les parois abruptes et passons sous les ponts, d’où on nous observe. Nous nous arrêtons à l’autre bout pour acquitter la lourde taxe du passage. Puis nous entrons dans le golfe saronique. Nous mouillons dans une petite crique idyllique pour nous baigner, déjeuner et remettre l’annexe à l’eau (elle avait passé le canal sur le pont). Puis nous nous arrêtons pour la nuit à Korfos, chez Papa Georges, un restaurateur fûté qui met à disposition eau et électricité aux bateaux qui s’amarrent devant son restaurant. Nous partons à pieds faire des courses et le marchand, prévenu par nôtre hôte, nous ramène en voiture au bateau. Nous dînons (très bien) chez Papa Georges, bien sûr.

Samedi 29 août / Korfos – Lavrio (Olympic marine)

Longue journée de mer avec traversée perpendiculaire d’un « rail » réservé aux cargos à proximité d’Athènes. Nous laissons la grande ville dans le lointain, contournons le cap Sounio et ses colonnes antiques et allons nous amarrer pour la nuit à Olympic marine de Lavrio.

Dimanche 30 août / Lavrio – Kea

Nous quittons la grande marina pour l’île de Kea toute proche. Le trafic sur l’eau est plus intense par ici et le petit port de Kea est pris d’assaut par les voiliers et les ferries. Le quai voit une intense activité le soir avant le départ de deux ferries qui regagnent Athènes avec leur flot de voitures et passagers de la fin du week-end et des vacances pour certains. Balade et baignade dans ce charmant petit port.

Semaine du 17 au 23 août

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On 18 août 2020

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Lundi 17 août / Petriti (île de Corfou)

Nouvelle exploration de l’île, le nord cette fois. Cap sur Sidari et son « Canal d’amour » investi par les touristes, Peroulades et le Cape Drastis. Nous avons ensuite suivi le bord de mer vers le nord-ouest avec les côtes d’Albanie toutes proches, sur le trottoir d’en face. Petit arrêt à Gouvia chez le shipchandler et retour à Petriti pour un bon bain rafraîchissant et une nuit calme. Corfou nous a un peu déçus, les beautés naturelles sont surexploitées et en perdent un peu de leur charme… de notre point de vue.

Mardi 18 août / Petriti – Kyriakis

Nous avons laissé Corfou derrière nous, pour amorcer notre retour vers le sud et notre RV de dimanche. Nous avons fait une petite incursion dans la baie de Parga, où nous avions un moment envisagé de faire escale, mais tous les immeubles, parasols, activités aquatiques… nous ont chassés vers notre petit mouillage de Kyriakis une baie plus loin. Nous avons retrouvé la plage et le camping et avons jeté l’ancre. J’ai enfilé le maillot de bain pour aller vérifier notre ancrage qui était très satisfaisant. J’ai continué jusqu’aux rochers voir les petits poissons. La houle, que nous avions eue en cours de route, nous a suivis dans la baie et ne nous a pas quittés de la nuit.

Mercredi 19 août / Kyriakis – Preveza

Au revoir Kyriakis et sa houle. La mer est devenue toute plate…. et on voit des bancs de poissons chasser en surface. La montagne s’aplatit et Preveza se profile au fond de son chenal. Nous délaissons la marina Cleopatra où nous étions la dernière fois, pour celle du centre ville, Cleopatra aussi. Elle est moderne et équipée de tous les services…. excepté le gros sèche-linge en panne. Notre linge flotte donc un peu partout sur le bateau, au gré des rafales de vent assez violentes. Courses avec nos chariots de « mémés » et nuit à l’abri au port.

Jeudi 20 août / Preveza – Astakos

Normal, après le vent de la veille au soir, grosse houle en mer le lendemain matin. Nous nous sommes fait barattés. J’ai dû scotcher les deux côtés de la porte qui arrivaient à se décrocher sous les coups. Un bout de scotch a assuré le compartiment à condiments, après que le vinaigre en ait sauté et même punition pour le grille-pain et la machine à café. Ensuite, tout est resté en place et nous avons atteint le chenal de Levkas, où nous avons attendu l’ouverture du pont. Nous avons pris notre place dans la file de voiliers, le temps de parcourir tout le long chenal à 5 noeuds/h. Mer bien plus calme de l’autre côté…. chacun s’est dispersé selon sa destination. La nôtre était Astakos (et non pas asticots), où nous sommes arrivés avec quelques bonnes bourrasques de vent. Le simplet du village (pas si bête) s’est fait passer pour l’employé du port et nous a extorqué deux euros pour attraper nos amarres et les emmêler avec celles des voisins. Nous avons fait le tour du petit village qui s’est bien animé en soirée.

Vendredi 21 août / Astakos – Messolonghi

Cap Sud puis Est dans le golfe de Patras. Nous glissons comme sur un immense lac avec des petites îles un peu partout. Les seuls mouvements du bateau sont provoqués par le sillage des vedettes ou des ferries croisés. Sinon, calme plat, raplapla même. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Route pour Messolonghi, sur la rive nord du golf de Patras. Cette petite ville se trouve au milieu d’une zone de lagunes et marais salants et les port/marina sont situés tout au bout d’un long canal bordé de petites maisons bariolées aux toits de tôle, souvent garnies d’un ponton en bois. C’est très mignon. A l’amarrage, petit problème quand l’employé du port passe malencontreusement la pendille à proximité du propulseur avant. L’hélice la happe et se l’entortille comme une écharpe. Je descends dans l’eau peu ragoutante du port pour essayer de l’extirper, sans succès. Un plongeur professionnel vient en soirée avec bouteilles et ceinture de plomb. En quelques minutes il libère l’hélice. Le propulseur fonctionne normalement, ouf. Nuit calme sans bruit ni mouvement du bateau.

Samedi 22 août / Messolonghi

Visite de la petite ville (l’enfant du pays Nikos Aliagas est une star ici). La lagune entoure la bourgade de ses marais salants et larges bassins d’eau peu profonde. Jolies petites maisons sur pilotis, reliées par d’étroits chemins. L’endroit est réputé pour ses nombreuses espèces d’oiseaux.

Dimanche 23 août / Messolonghi

Le jour de notre RV avec Leslie et Bill est arrivé. Nous passons le grand pont suspendu de Patras et nous rendons à la marina. Elle est sinistrée depuis la tempête de 2017 et il n’y a même pas possibilité d’y faire du carburant. Nous continuons jusqu’à Agii Theodori. Passage rapide à Almeria shipyard. L’endroit est seulement un parking à bateaux, coincé entre la mer, l’autoroute et la raffinerie de pétrole. Il ne possède pas d’atelier et fait un peu « zone ». Nous poursuivons jusqu’à la gare et Leslie et Bill arrivent quelques minutes après. Ils sont partis de Paris le matin tôt et sont un peu surpris par la chaleur. Nous déjeunons dans le village, au bord de l’eau. Puis nous retournons à Messolonghi, où ils peuvent poser leurs affaire et enfiler un maillot de bain. Nous sommes tous ravis de nous tremper dans l’eau de mer. Leslie et Bill expérimentent ensuite un bain de boue côté lagune. Elle aurait des vertus thérapeutiques mais laisse une petite odeur résiduelle de vase :-). Puis dîner au bateau.

Semaine du 10 au 17 août

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On 11 août 2020

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Lundi 10 août / Vathi – Sivota (Levkas)

Nous avons quitté Vathi pour une autre île ionienne Levkas. Nous nous sommes arrêtés dans un petit port que le Routard qualifie de « croquignolesque ». En effet, Sivota est très mignon, quelques maisons colorées autour de la petite baie très protégée et des fleurs partout. Emile avait repéré qu’un ponton était équipé de pendilles. Après un revirement de situation oui il y a de la place, non c’est réservé, nous avons pu nous installer. Nos voisins, des autrichiens ont chat et chien à bord. Le minou roux aux yeux verts a tout de suite sauté à bord du Moody et exploré le bateau avant de passer au suivant et de faire tous les bateaux du ponton en miaulant. Tour de la baie et de ses magasins et restaurants fleuris. Quelle chaleur!

Mardi 11 août / Sivota – Preveza

Au revoir la petite baie de Sivota, encombrée de bateaux mouillés dans tous les sens. Route vers le nord en direction du chenal entre Levkas et le continent. Nous nous sommes arrêtés en route pour un bain en eau claire, près d’une plage. Nous avons continué jusqu’à l’entrée du chenal puis jusqu’au pont qui permet le passage des voitures. Le guide disait qu’il fallait contacter le responsable à la radio pour passer. En fait, il doit s’ouvrir à heures fixes et nous avons eu la chance d’arriver au bon moment. On a entendu une sirène indiquant aux voitures que le pont allait être coupé. Puis chaque extrémité du pont s’est soulevée et ensuite il a tourné sur lui-même pour laisser le passage aux bateaux dans les deux sens. Notre file a croisé tout un défilé de bateaux venant en sens inverse. Nous avons dépassé le pont puis les fortifications sur la droite et la plage sur la gauche pour déboucher sur la pleine mer. A l’approche de Preveza, un chenal indiqué par des bouées rouge et vertes passe au milieu des hauts fonds et mène au port et à la marina Cleopatra où nous nous sommes installés (possibilité de mise au sec du bateau pour l’hiver). Notre ponton donne directement sur la pleine mer à l’extérieur et le vent a soufflé fort toute la soirée avec un bruit de sifflement digne des « hauts de hurlevent ».

Mercredi 12 août / Preveza

Rapide visite du parking à bateaux de Cleopatra Marina….On le voit de loin, une vraie forêt de mâts!Nous franchissons en voiture le tunnel qui passe sous la marina et la jonction entre la lagune et la mer, pour ressortir au centre ville de Preveza. Tour dans la ville, sans grand intérêt. Puis nous suivons un moment le bord de la lagune. Nous rejoignons le bord de mer par des petites routes défoncées qui tortillent dans la campagne. Les meilleurs endroits sont privatisés ici aussi. Le côté mer est très exposé au vent et quand nous rentrons au bateau, le ponton de ciment bouge et Heolia se trémousse sur ses amarres. Le sifflement de la veille a repris aussi.

Jeudi 13 août / Preveza

Journée bricolage à bord. Hurlement de vent et vagues en prime.

Vendredi 14 août / Preveza – Kyriakis

La « galette spéciale du chef » est fixée et nous permettra maintenant de tirer une ligne à terre. Nous quittons Preveza, reprenons le chenal en sens inverse et mettons le cap au nord. La côte reprend vite de l’altitude en collines verdoyantes sur fond montagneux. Nous mouillons l’ancre dans une petite baie bien abritée à Kyriakis: quelques immeubles et maisons, une plage hérissée des incontournables parasols et transats privés et un camping ombragé. Pas d’autre voilier ni yacht au mouillage, juste nous et des activités sportives tout autour (ski nautique, bouées remplies de gosses hilares, tractées par des petits bateaux à moteurs, etc). L’eau est délicieuse.

Samedi 15 août / Kyriakis – Petriti (île de Corfou)

Au revoir beau mouillage de Kyriakis près du camping et des « dents de la mer ». Cap toujours plus au nord. Nous passons Parga et ses maisons colorées. Les marinas de la ville de Cordou sont pleines dès le matin. Nous nous rabattons sur un petit port au sud de l’île Petriti, qui se révèle charmant avec ses petits bateaux de pêche, son minuscule bureau du port et ses quelques maisons et restaurants sur la plage. Nous nous installons et le quai se rempli dans la soirée. Bain de l’autre côté de la digue. Il y a même une douche d’eau douce en libre service….

Dimanche 16 août – Petriti (île de Corfou)

Visite en voiture jusqu’à l’extrémité sud de l’île de Corfou, puis remontée jusqu’à la ville de Corfou, que nous avons traversée avec petits arrêts pour admirer le petit port, la citadelle et le palais du gouverneur britannique…. assez décrépit. Nous avons délaissé les petites rues piétonnes bordées de boutiques à touristes pour nous arrêter à la marina de Gouvia. Elle est immense et pourvue de tout le confort, mais bondée et très chère. Nous y avons déjeuné. Puis nous nous sommes lancés à l’assaut de la partie nord-ouest de l’île. Paleokastritsa est très mignonne. Des petites criques aux eaux turquoises enchâssées dans les pentes verdoyantes et abruptes de la montagne. Chaque mètre carré est investi par un commerce ou un parking. Nous avons grimpé la montagne (en voiture) par une petite route étroite et tortueuse pour avoir une vue imprenable sur la forteresse qui surplombe l’endroit Angelokastro et la mer indigo, en contrebas. Retour ensuite. Au sud de Moraitika nous avons suivi la côté par une toute petite route pour rejoindre Petriti. Elle est interdite aux poids lourds et nous avons compris pourquoi. Certains passages ont perdu près d’un tiers du goudron, effondré dans la mer et ce qui reste semble proche de suivre. Nous avons décidé de l’éviter à l’avenir, aussi jolie soit-elle.

Semaine du 3 au 9 août

de admin

On 4 août 2020

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Lundi 3 août / Zakinthos

Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île. Nous partons par la côte Est, vers le nord. Des collines couvertes d’oliveraies hébergent des myriades de cigales « au boulot » et les petites criques s’affichent en turquoise. Au petit port d’Agios Nikolaos, la profondeur est suffisante pour Heolia, si nous décidons d’y venir par la mer. L’endroit est très touristique car départ pour les Grottes bleues et la Baie du Naufrage. Nous y déjeunons avant de continuer par la côte ouest. Des pans de colline portent les traces d’incendies passés. Le panorama de la Baie du Naufrage est interdit d’accès aux voitures. On le verra de la mer aussi. Baignade sur Banana Beach avant de rentrer au bateau.

Mardi 4 août / Zakinthos

Bricolage, farniente et bains de l’autre côté de la digue du port.

Mercredi 5 août / Zakinthos – Sami (Cephalonia)

Temps couvert et menace d’orages. Nous longeons l’île de Zakinthos et ses belles demeures et traversons vers la plus grande des îles ioniennes: Céphalonie. Nous laissons l’île d’Ithaque sur tribord et accostons à Sami sur la côte Est de Céphalonie. Il est tôt, mais le port est déjà bondé. Nous nous insérons entre deux voiliers. Le quai est bordé de restaurants, mais ni eau ni électricité pour les bateaux.

Jeudi 6 août / Sami (Céphalonie)

Séance de démélage d’ancres au départ de plusieurs voiliers, puis de notre voisin qui reste accroché à notre chaîne. L’employée du port finit par plonger pour le libérer. Nous partons en voiture explorer l’intérieur de l’île de Céphalonie. Direction nord, Agia Efima, puis jusqu’au bout du doigt, en passant par la côte ouest, avec ses lacets et superbes panoramas. Dans le petit port de Fiskardo les places s’arrachent dès qu’un bateau s’en va. Nous reprenons la route panoramique avec un arrêt à Assos, petit village pittoresque au bord de l’eau. Enfin nous passons à Argostoli dont la marina se révèle bien décevante. Nous rentrons à Sami en traversant la montagne tour à tour verdoyante et hérissée d’ifs et de pins ou sèche et pelée.

Vendredi 7 août / Sami (Céphalonie)

Visite terrestre du sud de Céphalonie. Nous prenons de nouveau la route d’Argosloli pour traverser l’île d’Est en Ouest. Puis nous longeons la côte vers le sud-est avec un petit arrêt à Svoranata et son impressionnant campanile. Nous rentrons dans les terres pour admirer la forteresse d’Agios Georgios. Nous nous arrêtons déjeuner à Kato Katelos au sud. Un nuage noir déverse un rideau d’eau du bout de la plage à tout le sud de l’île, mais nous y échappons. A Poros, nous cherchons vainement un shipchandler qui se trouve en définitive sur l’île de Poros. Près de Sami nous poussons jusqu’à la baie d’Antisamos et sa superbe plage de petits galets blancs, pour un bain. Au retour à la marina, c’est l’heure d’affluence avec l’arrivée de nombreux bateaux. Le « chef des employés de la marina » très affairé et énervé nous ordonne de modifier notre amarrage. Les bateaux s’insèrent à droite et à gauche. On pense à notre ancre et à sa chaîne qui doivent maintenant être recouvertes de plusieurs autres….. On verra bien demain matin au départ.

Samedi 8 août / Sami (Céphalonie) – Vathi (Ithaque)

Miracle notre ancre n’est pas emmélée et nous la levons sans difficulté pour quitter Sami. Nous traversons vers l’île voisine d’Ithaque et la longeons vers l’est puis le nord. L’île est verdoyante et très peu habitée. De gros yachts peuplent les petites baies. Nous déjeunons à l’ancre dans l’une d’elle puis rejoignons Vathi, par son goulet d’accès. Rafales de vent en fin d’après-midi. Balade à pied jusqu’à la petite plage de Dexa et bain de mer.