Lundi 20 juin / Lavagna – Fezzano près de La Spezia
Mer désordonnée au départ, qui s’est calmée au niveau des « Cinque Terre ». Les cinq villages sont toujours aussi beaux et je n’ai pas pu réfréner mon envie de les photographier. Cette année, nous allons prendre le temps de les visiter par la terre dans les jours à venir. Fezzano est un joli village aussi, très coloré et niché en bas d’un pan de montagne très boisé, créant un heureux contraste de couleurs.
Mardi 21 juin / Fezzano
Bricolage divers à bord du bateau et voyage en bus à La Spezia, tout proche, mais trop loin pour y aller à pied. Partout des fleurs, un régal pour le regard.
Mercredi 22 juin / Fezzano (Les Cinque Terre, en train)
Bus puis train pour notre visite des « Cinque Terre », que nous avions admirées de loin, par la mer, avant notre arrivée à Fezzano.
Nous avons sélectionné deux des cinq villages des « Cinque Terre », les plus beaux, selon le Guide du Routard. Le premier a été Vernazza, l’avant-dernier village dans ce sens-là de la ligne. Il est très petit et nous en avons rapidement fait le tour, même en arpentant les mini-ruelles en pente ou en escaliers, cachées derrières les façades.
Nous avons repris le train dans le sens retour (beaucoup de tunnels). Nous ne sommes pas descendu à Cornaglia qui est supposé être très beau, mais qui est perché dans la montagne, au bout d’un grand nombre de marches…..
Nous sommes descendus à Manarola. Village très mignon aussi et beaucoup plus fréquenté que le premier. Le mini port ne permet pas d’y amarrer les bateaux, alors ils sont hissés dans le village et parqués sur la place ou au long de la rue principale. Nous en avons fait le tour du village et un petit bout du chemin de randonnée. Le temps était gris, dommage pour les photos, et pour être honnête, de près, les belles façades colorées manquent parfois d’entretien. Nous avons fait une pause casse-croûte à Riomaggiore, mais sans explorer tout le village.
L’intérêt principal réside dans le sentier de randonnée, qui traverse tout le parc national via les cinq villages. Mais vu le relief, il faut être bons marcheurs, en pleine forme et ne pas être gênés par l’affluence. Nous avons repris le train pour rentrer à La Spezia, puis le bus pour Fezzano.
Jeudi 23 juin / Fezzano – Port de Pise
Pluie, temps gris et ciel laiteux pour notre parcours jusqu’au port de Pise (à 10 km de la ville). Les montagnes s’abaissent progressivement pour laisser place à une côte plate, beaucoup plus urbanisée et cultivée. Le port est grand, récent et regorge de places libres. Demain nous irons voir cette fameuse tour penchée….
Vendredi 24 juin / Port de Pise
Eh bien non! Notre visite à Pise est reportée d’une journée, car dimanche se tient une fête locale à laquelle nous avons décidé d’assister. Journée bricolage, notamment insertion de repères de mesure dans la chaîne de l’ancre, afin de connaître la longueur dévidée dans l’eau au mouillage (en comptant les repères au fur et à mesure de leur passage). Petite balade dans la Marina de Pisa. Le long de l’Arno, est planté une rangée de cabanes de pêcheurs sur pilotis, avec leurs grands filets carrés suspendus en attente de servir à capturer les poissons imprudents.
Samedi 25 juin / Porto di Pisa (visite de Pise)
Nous étions vers dix heures au pied de la fameuse tour penchée. Elle est vraiment spectaculaire et son environnement aussi, avec le dôme et la Cathédrale di Santa Maria au milieu de l’immense place engazonnée. Nous n’étions pas seuls déjà, et un flot ininterrompu de touristes continuait d’arriver. Nous ne sommes pas montés à la tour, il faut maintenant s’enregistrer longtemps à l’avance. Nous n’avons pas pu résister à l’incontournable photo où on pousse la tour. Dommage,ici, pas de petit train pour faire le tour de la ville, il était réservé aux groupes et aucun car sightseing non plus. Restaient nos jambes.
Nous avons arpenté les petites rues, où on trouve à chaque détour un palace, une église ou un bout de rempart. Nous nous sommes installés à une terrasse de restaurant et nous avons bien mangé.
Ensuite nous avons continué nos déambulations au fil des ruelles et des places. Nous sommes repassés sur le Ponte di Mezzo, où devait se tenir un défilé en costumes d’époque suivies de joutes avec un appareil équipé de barres où deux équipes s’affrontent pour pousser plus fort que les autres et les faire reculer. Mais le début était programmé pour dix-neuves heures et nous en avions déjà plein les bottes de marcher. De plus, des employés en noir et jaune étaient en train de fermer l’accès au lieu des réjouissances, visiblement pour le réserver aux gens munis de tickets. Alors nous avons continué notre balade sur l’autre rive de l’Arno, nous nous sommes installés dans un parc pour faire une pause et après nous avons rejoint la gare routière pour sauter dans un bus et rentrer au bateau. Tant pis pour les festivités, on en trouve des vidéo sur internet. La foule n’est pas notre tasse de thé, et la visite de Pise a été suffisamment intéressante et agréable pour que nous en restions là.
Dimanche 26 juin / Porto di Pisa – Porto Azzurro (île d’Elbe)
Nous avons quitté Pise et fait huit heures de navigation pour arriver à l’île d’Elbe. Le temps était assez gris, mais nous étions loin de la côte, sans grand chose à voir, mais il faisait moins chaud.
Nous avons contourné l’île par l’est et nous sommes installés dans le charmant petit port de Porto Azzurro. Nous y sommes déjà venus et nous l’adorons. Le vent soufflait latéralement et il a été un peu compliqué d’arriver à tendre les pendilles. Le bateau restait de travers. Les employés du port sont venus nous aider (un peu à reculons). Deux à tirer sur la pendille et un dans un canot à pousser sur la proue du bateau…… ils ont dû gagner un mètre de pendille à eux trois. Ensuite un autre voilier est venu s’insérer dans la place libre et nous avons tous été bien calés. Beaucoup d’autres bateaux sont rentrés un peu plus tard, avec les mêmes problèmes dus au vent. Plein de vie sur le ponton, avec tous les bateaux habités.
Nous avons fait un petit tour sur la place, où les arches de jasmin sont hélas presque défleuries, mais les plumbagos (petites fleurs bleues) et les bougainvilliers (violets) ont pris le relai. Le soleil reste voilé la plupart du temps, les couleurs s’en trouvent atténuées et la chaleur diminuée.
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